Il y a de ces montres de légende.
Celles qui ont fait l’histoire.
Et sachez que lorsque l’une d’entre elles a permis l’avènement d’un exploit, personne ne pouvait passer à côté.
Alors qu’avant, la montre se voulait discrète avec sa qualité comme seul argument de vente, aujourd’hui est le temps des cadrans plus imposants, mais également plus lisibles pour son détenteur, mais aussi… son entourage.
Car maintenant, dans montre, il y a aussi "montrer".
Et cette nouvelle perception sera très vite comprise par les publicitaires.
L’association d’une manufacture horlogère à une personnalité marquante deviendra l’arme la plus utilisée dans le combat des parts de marché.
Les marques de luxe utiliseront le prestige de la personnalité, qu’il soit aviateur, coureur automobile ou astronaute pour vendre leurs productions.
Et voici ce qu’il en résulte de nos jours : les marques ayant eu le plus recours à la personnification de leurs modèles de montres sont celles qui ont assuré leur pérennité au siècle suivant.
Découvrez donc 13 montres de légende, qui, à un moment ou un autre, sont devenues de véritables icônes. Bien entendu, ce choix est en partie subjectif, limité, peut être même injuste…
Mais choisir, c’est renoncer.
1- La Royal Oak d’Audemars Piguet
Dans les années 60, montres de plongée et autres chronographes de pilote étaient réservés aux mauvais garçons en blouson en cuir, voire aux espions britanniques en opération de séduction.
Mais en 1972, la manufacture suisse sortira un nouveau modèle qui restera dans l’histoire.
La Royal Aok.
Son créateur ? Le dessinateur Gérald Genta, qui a également dessiné le modèle Nautilus de Patek Philippe et le modèle Constellation d’Omega. Oui, rien que ça.
Le nom de cette montre fait référence à un bâtiment de guerre de la flotte britannique, le HMS Royal Oak.
D’une valeur de 3 000 francs suisses à sa sortie, ce modèle en vaut aujourd’hui plus de 14 000 €.
À l’époque, sa lunette octogonale et son prix élevé pour une montre en acier rendent les professionnels plus que sceptique…
Pourtant, la réussite de ce garde-temps ne se fera pas attendre. Audemars Piguet déclinera la Royal Oak en de multiples versions, y compris avec de nouveaux matériaux.
Actuellement, Piguet propose deux versions de la Royal Oak. La première surnommé "Jumbo", - référence 15 202 - est le modèle le plus proche de l’original. La seconde - référence 15 300 - est une version plus contemporaine.
Et après une Royal Oak offshore créée pour Arnold Schwarzenegger et Terminator, Audemars Piguet présente une nouvelle montre avant-gardiste. La Royal Oak Offshore Forged Carbon.
Un esprit qui n’est pas sans rappeler l’utilisation audacieuse, plus de 30 ans plus tôt, de l’acier pour une montre de luxe. La boucle est ainsi bouclée.
La Royal Oak Tourbillon est doté d'un boitier en carbone. Elle est animée par le Calibre Audemars Piguet 28 95 à remontage manuel constitué de 384 composants.
2- La Marie-Antoinette de Breguet
Sans doute la montre la plus célèbre de la marque autrefois française. Elle fut même la pièce centrale d’une exposition au Louvre.
Stéréotype de la montre ultra complexe, la montre dite de "Marie-Antoinette" fabriquée par Abraham-Louis Breguet représente à elle seule un condensé de savoir-faire horloger.
Commencée en 1783, elle fut terminée… quarante ans plus tard, en 1827. Coût de main d'œuvre : la somme record de 17 000 francs or.
La montre fut détenue par l’ancien page de la Reine Marie-Antoinette. Mais à sa mort, elle est passée de main en main, avant de terminer dans un musée de Londres à la mort de son dernier propriétaire.
Mais en 1983, elle est dérobée, et personne n’en retrouvera trace pendant 24 ans.
Jusqu’en 2007, ou elle fut retrouvée de façon mystérieuse, par l’appel d’un antiquaire prétendant avoir trouvé la montre "par hasard".
Pour fêter les 250 ans de la reine Marie-Antoinette, une copie exceptionnelle fut réalisée en 2008 par la maison Breguet, auparavant devenu suisse, car acquise par Swatch en 1999.
Et soit dit en passant, Marie-Antoinette n’a finalement jamais eu le loisir de tenir cette montre entre ses mains.
La "Marie-Antoinette", sous un cadran de cristal de roche taillé et gravé offre dans une boîte en or : un quantième perpétuel complet, l'équation du temps, une réserve de marche, et bien d'autres choses. Tous les frottements, rouleaux et trous sont en saphir, tandis que les aiguilles sont en or.
3- La Navitimer de Breitling
Parmi les montres de légende, la Navitimer a largement sa place.
En 1941, alors que la bataille d’Angleterre touche à sa fin et que les Anglais maîtrisent enfin leurs domaines aériens, Breitling présente ce nouveau chronographe, appelé d’abord Chronomat.
Sa spécialité ? Une règle à calcul circulaire, permettant d’effectuer toutes les opérations mathématiques nécessaires à la navigation aérienne. Consommation de carburant, taux de montée et de descente, vitesse moyenne…
Le succès du Chronomat amène la maison suisse à présenter en 1952 la version améliorée, adaptée aux besoins de l’aviation civile.
Ça sera la Navitimer.
Elle deviendra alors un grand classique du chronomètre d’aviation, et servira beaucoup pendant la guerre froide.
Rapidement, elle deviendra la montre préférée des pilotes et officiers de l’aviation civile et militaire.
Ce qui fera de la Navitimer le modèle best-seller de la marque.
Aujourd’hui, ce chronographe a acquis le statut d’objet culte. Elle a rejoint le cercle très fermé des montres de légende.
La Breitling Copilote des années 1960 était la préférée de Raquel Welch. Mais également l'un des modèles les plus recherchés par les collectionneurs pour sa sobre élégance.
4- La Tank de Cartier
En 1916, alors que le soleil se lève sur le front de la Somme, les Allemands voient apparaître d’étranges formes mouvantes.
C’est l’apparition du premier char d’assaut de l’histoire, surnommé "Tank Mark I" de l’armée britannique, qui créa la panique dans les lignes allemandes.
Et c’est dans les années 1920 que l’esprit de Louis Cartier est en pleine effervescence. Il rendra hommage à sa façon aux monstres d’aciers en s’inspirant de leurs formes, vu du dessus pour sa montre : un carré entouré de deux brancards rappelant les chenilles.
Le premier prototype de cette montre fut offert au général Pershing. Commercialisée l’année suivante, en 1919, cette montre symbolisera un peu la victoire de la Grande Guerre.
Par la suite, de nombreuses maisons horlogères s’inspireront de la sobriété de la Tank, ce qui en fera une des formes les plus répandues de montre poignet dans les années 1920 et 1930.
Aujourd’hui, la Tank a connu plus d’une quarantaine de version. Mais la magie de l’histoire, c’est que même en variant les proportions, l’affichage ou les décors de la montre, la Tank n’a jamais été dénaturée. Jamais.
Cela montre combien, dès sa naissance, son principe esthétique et fonctionnel était abouti.
La première Tank de 1919 par Cartier. Boîte en or, cadran argent, aiguilles Breguet en acier bleui, cabochon saphir.
5- La Révolution Tourbillon de Franck Muller
Après de brillantes études horlogères, Franck Muller choisit au début des années 1980 de créer son propre atelier, plutôt que de rejoindre une manufacture.
Et c’est ainsi que dès 1983, celui-ci va présenter chaque année une série de Tourbillon en première mondiale.
Ce génie de l’horlogerie met même au point la "montre-bracelet la plus compliquée du monde" en 1992. Elle possède des sonneries à répétition, un calendrier perpétuel programmé pour l’année 2100, indicateur de température interne du mécanisme… et bien d’autres merveilles.
C’est cette même année qu’il inaugure sa propre manufacture tout proche de Genève, avant de racheter une villa qui deviendra "watchland", le lieu de concentration de toutes les étapes de fabrication.
C’est seulement en 2002 que Franck Muller présente sa première Révolution Tourbillon. Elle est saluée comme un chef-d'œuvre par l’ensemble de la profession horlogère.
Le mécanisme tourbillon, l’un des plus sophistiqués qu’il soit, essentiellement conçu avec la volonté de le laisser apparent. Et à plus de 750 000 € le garde-temps, il serait regrettable de ne pas pouvoir en profiter un maximum !
La Grande Complication Aeternitas Mega de Franck Muller a quelques fonctionnalités supplémentaires. Une phase de Lune, et un quantième perpétuel avec réserve de marche de 10 jours sur double barillet.
6- La Mark XI de… IWC ?
Si vous lisez cette ligne, vous vous demandez sans doute pourquoi avoir rajouté un point d’interrogation après le titre.
Voici l’explication.
Dès la Deuxième Guerre mondiale, IWC avait répondu à l’appel d’offres du ministère de la Défense britannique. La manufacture suisse a doté quelques centaines de pilotes de ses montres de haute qualité.
Mais à la fin de la guerre, le cahier des charges de la défense s’intensifie. La Guerre froide et son escalade de budget alloué aux armées vont se répercuter jusque dans l’affectation de matériel individuel.
Et c’est sans aucun doute grâce à ce contexte que l’adoption de montre aussi coûteuse a été permise.
La Mark XI sera adoptée par les forces aériennes d’Afrique du Sud, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, et bien d’autres.
Mais bien qu’IWC fut la marque la plus présente dans la production de ces montres, d’autres manufactures ont également mis la main à la pâte.
Omega ou Jaeger-LeCoultre ont également produit des montres répondant au cahier des charges du ministère de la Défense, soit des montres Mark XI.
Finalement, c’est bien le ministère qui peut revendiquer la paternité de ce garde-temps.
C’est en 1949 qu’elles sont réellement mises en service. Alors que Jaeger-LeCoultre en livrera environ 2 000, IWC en fournira pas moins de 7 400, et ce, jusqu’en 1953.
Par la suite, IWC sortira bien d’autres déclinaisons, comme la Mark XII, la version civile, ou la Mark XV, une des versions les plus récentes.
En tant que garde-temps de navigation, chaque montre devait répondre aux spécifications de précision de chronomètre et être soumise individuellement pendant 44 jours aux tests de L'Observatoire du National Physic Laboratory de Kew Teddington.
7- La Reverso de Jaeger-LeCoultre
Il y a des montres de légendes créées par des concours de circonstances incroyables.
C’est le cas de la Reverso.
L’histoire commence lorsque César de Trey, l’homme d’affaires de LeCoultre, observe les matchs de polo lors de son voyage dans les Indes.
Et il remarque une chose : à chaque match, les grands perdants sont enfait des grandes perdantes. Les montres des cavaliers.
Peu désireux de les protéger avec des grilles comme pendant la Première Guerre mondiale, il a l’idée de retourner l’ensemble de la montre afin de la protéger.
Le concept de la Reverso est né. Et tout s’enchaîne.
1931 : LeCoultre rachète les droits du "système de montre susceptible de pivoter sur elle-même" à un ingénieur parisien.
1932 : les deux premières Reverso sont mises en vente. Deux modèles, un masculin, un féminin.
En 1937, l’étroite collaboration entre Edmond Jaeger et Jacques-David LeCoultre amène à une union définitive, qui laissera comme marque… sa marque.
Par essence, les montres Reverso permettent d’utiliser le fond du boîtier comme support de décoration. Et c’est ainsi que les propriétaires commencent à faire graver leur blason, le portrait de leur épouse ou peindre de véritable miniature d’émail.
Cette petite montre devient vite une icône de l’Art déco, amenant de nombreuses évolutions.
Aujourd’hui, la Reverso peut être dotée des phases de la Lune, voire d’un mécanisme tourbillon. Tout en gardant cette forme rectangulaire fixée dans le temps.
Les premières publicités pour la Reverso des années 30.
8- La Speedmaster d’Omega
La Speedmaster est sans nul doute une des plus grandes montres de légende.
Le 21 juillet 1969, à 23 h 11 précise, elle devient le premier chronographe à marcher sur la Lune, au poignet de Buzz Aldrin.
Pourquoi pas sur celui de Neil Armstrong ? Car lors de leurs préparatifs pour leur première sortie lunaire, les deux astronautes, constatant que le chrono de bord est en panne, décident de laisser une Speedmaster à bord, par sécurité. Ça sera celle d’Armstrong.
Mais ce n’est pas la seule histoire rocambolesque que symbolise la Speedmaster.
Le 17 avril 1970, la mission Apollo 13 devient un cauchemar. Une explosion des instruments de bord électronique prive 3 astronautes de pile à combustion, à plusieurs milliers de kilomètres de la Terre.
Sur le chemin du retour, les astronautes ont exactement 13 secondes pour déterminer la mise à feu et la durée de combustion des moteurs. Une seconde de plus ou de moins, et l’appareil finit en boule de feu.
Sans aucun équipement électronique, le commandant Jim Lovell, à bord du module, chronomètre ces 13 secondes à l’aide… d’une Speedmaster.
La montre a ainsi sauvé les trois hommes, après que la totalité des instruments de bord ait rendu l’âme.
Déjà connue comme la montre de la lune, la Speedmaster passe au statut des montres de légende.
Aujourd’hui, Omega accompagne toujours la NASA avec sa Speedmaster. Bien que de nombreuses versions soient nées au fil des dernières années, elle reste fidèle à elle-même.
Nous avons d'ailleurs écrit un article complet sur l'histoire de la Speedmaster, dans tous ses détails les plus croustillants.
Une Omega Speedmaster dans l'espace accrochée au poignet d'un astronaute.
9- La Radiomir de Panerai
Ce garde-temps, né en 1938, est enfait la première montre militaire de plongée véritablement opérationnelle.
Et au vu de sa date de création, vous comprendrez vite qu’elle n’a pas été créée pour faire jolie.
L’Italie doit faire face à la forte présence britannique en Méditerranée, qui tente de contrecarrer les visées expansionnistes italiennes en Afrique.
Elle crée alors ses premières forces spéciales maritimes. Pour les équiper, l’état-major demande à Panerai une montre étanche, capable de supporter de longs séjours en milieu aquatique et doté d’un cadran lumineux visible en eau profonde.
Cette montre reçoit alors le nom de Radiomir, le nom du mélange fluorescent pour le cadran, et équipera tous les hommes de la Xe MAS, forces spéciales maritimes italiennes.
Le 19 décembre 1941 à 4 h 30 du matin, 3 SLC (sous-marins miniatures) chevauchés chacun par deux hommes, Radiomir au poignet, s’approchent de leur objectif au large du port d’Alexandrie.
Un pétrolier, et surtout deux cuirassiers, fleurons de la Royal Navy.
Les hommes de la Xe MAS déposent simultanément 390 kg d’explosifs, et permettent alors la mise hors de combat de deux cuirassés de 32 000 tonnes parmi le plus puissant jamais construits.
Face à 200 mètres d’acier et 16 canons gros calibre, seuls six plongeurs sont intervenus.
Ce sera l’une des plus grandes victoires de la marine italienne.
Et la Xe MAS ne s’arrêtera pas là. Toujours avec leur Radiomir au poignet, les hommes attaquent le port d’Alger, action soldée par la destruction de plus de 20 000 tonnes de navires marchands.
Les forces spéciales italiennes opéreront aussi plusieurs fois sur Gilbraltar, Malte, Crète, toujours au prix de pertes élevées, et sans la moindre gloire pour les survivants. Le secret absolu couvrant ce type d’opération, les communiqués de victoire étaient bien entendu interdits.
Ci-dessus une Penerai Radiomir première version et son cadran dit "California". Faisant partie du paquetage des forces spéciales maritimes italiennes, la montre ne porte aucun marquage distinctif.
10- La Nautilus de Patek Philippe
Connue pour ses montres sportives élégantes et son côté conservateur, Patek va changer la donne en 1976 avec la Nautilus.
Évoquant le sous-marin de Jules Verne, cette montre est désormais un objet culte.
Après Audemars Piguet lançant la Royal Oak en 1972, l’une des premières montres sportives haut de gamme en acier, c’est au tour de Patek Philippe de suivre avec la Nautilus, quatre ans plus tard.
À sa sortie, elle bouleverse un grand nombre de codes. Plus chère que la plupart des montres en or, forme imposante, ni ronde, ni carrée.
La Nautilus a été créée pour accompagner les managers dynamiques, que ce soit au bureau, à midi au tennis ou le week-end au golf.
D’où un de ses slogans publicitaires "Elle se marie aussi bien avec une combinaison de plongée qu’avec un smoking".
Depuis sa création, la Nautilus est restée la montre sportive la plus prestigieuse de toutes les marques suisses.
Elle connaîtra des évolutions au fil du temps, dans le but de la faire perdurer dans ce top des montres de légende.
C'est pour répondre aux besoins d'une nouvelle génération d'actifs et pour conquérir une clientèle plus jeune, au style de vie dynamique, que Patek Philippe a créé la Nautilus.
11- La Oyster de Rolex
Il est assez étonnant de constater que si l’actuelle direction de Rolex cultive le goût du secret et ne daigne souvent même pas envoyer ses catalogues aux journalistes, son fondateur était un génie de la communication et de la publicité.
Ainsi, en 1927, pour le lancement de sa première montre étanche, Hans Wilsdorf contacte la jeune Anglaise Mercedes Gleitze, qui va tenter pour la huitième fois la traversée de la Manche à la nage.
Et le 7 octobre 1927, la nageuse réussit, en 15 heures et 15 minutes, l’exploit de la traversée, sa Rolex Oyster autour du cou.
De nombreux articles de presse couvriront l’événement. Mercedes Gleize et Rolex sont ainsi tous deux rentrés dans l’histoire. L’une comme la première athlète féminine de Grande-Bretagne, et l’autre comme la première montre étanche.
Dès la réussite de Mercedes Gleitze, Hans Wilsdorf, patron de Rolex, s'empresse d'acheter la première page du Daily Mail, l'un des plus gros médias de l'époque pour sonner ce qui sera les débuts de Rolex sur la scène mondiale.
12- La Monaco de Tag Heuer
En 1962, l’astronaute John Glenn effectue 3 fois le tour de la terre à bord de la capsule Mercury Friendship 7, avec à son poignet… un garde-temps de chez Tag Heuer.
Mais ce n’est pas le plus grand fait d’armes de la manufacture suisse.
En 1960, Tag Heuer présente un nouveau mouvement précis au 1/1000 de seconde. C’est celui qui équipera la Monaco, carrée et étanche, immortalisée par Steve McQueen dans le film Le Mans de 1970.
Sa technologie novatrice et sa boîte carrée étanche impressionnèrent tellement McQueen qu’il insista pour la porter dans le film.
Mais la Monaco n’est pas seulement la montre d’un film. Elle est également celle de Jo Siffert, célèbre pilote suisse, qui devint le premier pilote au monde à être sponsorisé par une marque de montre.
Le nom de Monaco lui est donné à une époque ou Monte-Carlo est à la mode. Mais Monte-Carlo est déjà utilisé par Tag Heuer pour un autre de ses chronographes. C’est donc naturellement Monaco qui est retenu.
En quelques années, la Monaco est devenue l’une des montres les plus convoitées sur le marché. Et depuis l’acquisition de Tag Heuer par le groupe LVMH en 1999, cette dernière est sans cesse améliorée.
Elle a même percé à Hollywood et dans le monde de la haute couture, en s’imposant comme un accessoire incontournable.
Le pli est pris, et la collection Monaco s’agrandit. Pour célébrer le 60e anniversaire du garde-temps, Tag Heuer a sorti une série limitée à 1 000 pièces, gravée en l’honneur de Steve McQueen.
La Monaco est entrée à présent et pour toujours dans les montres de légende du sport automobile.
Steve McQueen au cours du tournage du film Le Mans. Son chronographe Tag Heuer Monaco est bien visible.
13- La Cricket de Vulcain
L’idée d’un garde-temps sonore est aussi ancienne que l’horlogerie. Que ce soit les grands carillons de clochers, les pendules de table ou les montres de carrosse, toutes ont sonné les heures tristes ou heureuses de notre existence.
Mais concevoir une montre qui sonne au poignet n’est pas si simple. Et ce que s’efforce de résoudre la manufacture Vulcain.
Alors que les experts patinent, un physicien français du nom de Paul Langevin les rassure. "Si un insecte aussi petit que le criquet peut faire autant de bruit, alors une montre en est aussi capable".
Sans le savoir, Langevin avait trouvé un nom pour cette montre. Puisqu’en 1947, la Cricket naît. Sa sonnerie peut durer jusqu’à 25 secondes, et le chronographe connaît un succès fou, jusqu’en Amérique.
La Cricket de Vulcain a été portée par plusieurs présidents des états unis : Truman, Eisenhower, Johnson, Nixon, Reagan, Clinton, Bush…
Mais le plus étonnant est que le mécanisme d’alarme inventé par Vulcain ne fut pas breveté.
Ainsi, plus de 70 marques initièrent la fabrication de calibres d’alarmes. LeCoultre l’intégrera à ses Memovox, et même Rolex pour sa Tudor.
Mais si les présidents américains semblent apprécier les montres Vulcain, il n’en est pas de même pour le Secret Service. À de nombreuses reprises, des agents en charge de la protection de présidents ont cru entendre le mécanisme d’une bombe, alors qu’il ne s’agissait que d’un réveil.
Une des premières publicités dans les années 50 pour la nouvelle Vulcain Cricket
Des montres de légende, il y en a tant
Victime de la concurrence, de nombreuses montres n’ont pas eu leur place dans cette liste. Mais n’oublions pas les Jeager-LeCoultre au calibre 101 de la reine d’Angleterre, ou les Rolex et Omega du non moins célèbre agent 007.
Grâce à L'horluxerie, portez une de ces montres de légende à votre poignet, le temps de quelques jours.
Rendez-vous dans la rubrique "les montres" de notre site, choisissez la montre de vos rêve, et louez là.
5 replies to "13 montres de légende qui ont fait l’histoire"
La Royal Oak c’est vraiment la montre des rappeurs mdr en ce moment
Ma préféré c’est la Monaco pour moi
Bonjour, je possède une Monaco et je voulais savoir si vous pouviez la louer sur votre site ? Merci
C’est une fonctionnalité que nous souhaitons ajouter dans les mois qui viennent
Franchement la moonwatch c’est le sommet, grâce à la com oui mais quand même…